CHAENOMELES SUPERBA VESUVIUS

 

photo M. Le Hérissé

 

 

Un cognassier de choix : Chaenomeles superba Vesuvius

 

 

Cet arbuste originaire du Japon appartient à la famille des Rosacées. L’hybride Vesuvius a été créé en Angleterre, C. superba  est issu d’un croisement entre C. japonica et C. speciosa. L’hybride Vesuvius est particulièrement remarquable et ne passe pas inaperçu dans un jardin.

 

 

C’est un petit arbuste donné pour atteindre 1,5m de haut, mais dans mon jardin, il est plutôt de port prostré. Attention, ses tiges sont pourvues d’épines redoutables.

 

Son feuillage caduc se compose de feuilles alternes, allongées de 5cm de long et 1.5 cm de large,  coriaces, vernissées, et dont le pourtour est finement denticulé, les jeunes feuilles ont parfois une teinte orangée.  Des petits  stipules ronds, denticulés se trouvent parfois à la base des feuilles.

 

 

La floraison débute très tôt en saison : fin février-début mars, elle apparaît avant les feuilles et est très abondante : les boutons se développent tout le long des tiges et en leur extrémité, ils forment des  bouquets pouvant aller jusqu’à 8-9 fleurs qui s’épanouissent les uns après les autres.

 

Les fleurs possèdent 5 voire 6 pétales d’un rouge rutilant ! Elles sont larges et mesurent 4-5cm de diamètre. Leur pistil jaune, composé dépasse nettement les étamines jaune d’or. Lorsque la floraison se produit, c’est un spectacle éclatant dans un massif d’autant plus que les fleurs sont très nombreuses. 

 

Outre sa floraison abondante en fin d’hiver-printemps,  ce Chaenomeles  a une floraison remontante tout au long de l’été et même jusqu’en automne.

 

 

Après la floraison, des fruits, les coings se développent souvent abondants aussi, d’abord verts tachetés de blanc, ils deviennent jaunes et odorants comme les coings du cognassier cultivé pour ses fruits : Cydonia oblonga,  quoique nettement plus petits. Les fruits du Chaenomeles Vesuvius sont cependant également comestibles, je les ai testés pour en faire une gelée, c’est comparable !Ils demeurent longtemps sur l'arbuste et font en hiver les délices des oiseaux.

 

 

Cet arbuste se plaît en toute bonne terre de jardin, une exposition ensoleillée lui convient bien. Sa rusticité est grande : il résiste à -20°.

 

 

photo M. Le Hérissé

Aspect prostré de l'arbuste ici en mars.

 

                    photo M. Le Hérissé

               Feuilles denticulées, stipules ronds à la base.

 

photo M. Le Hérissé

Boutons floraux réunis en grappe.

 

photo M. Le Hérissé

Abondance de fleurs tout au long des tiges.

 

photo M. Le Hérissé

Détail d'une fleur, pistil proéminent, à noter l'épine au-dessus de la fleur.

 

photo M. Le Hérissé

Fleur : 4 à 5 pétales rutilants..

 

photo M. Le Hérissé

Détail des stigmates du pistil.

 

photo M. Le Hérissé

Fruits nombreux, piquetés de blanc, pas encore mûrs en été, leur taille n'est pas encore atteinte, les fleurs sont toujours présentes.

 

photo M. Le Hérissé

Fruits momifiés qui ont passé l'hiver accompagnés par les premières fleurs. Présence des épines.