HYDRANGEA PERUVIANA x SERRATIFOLIA

 

      photo M. Le Hérissé

 

Un Hydrangea tardif : Hydrangea  peruviana x serratifolia.

 

Un bel hybride qui grimpe à l’assaut de murs ou arbres grâce à ses racines aériennes qui lui servent de crampons.  Il possède des rameaux vigoureux qui se développent rapidement et la taille est nécessaire pour le contrôler.  Sa particularité est de fleurir en fin d’année, alors que la plupart des Hydrangeas sont déjà en graines ! Il appartient à la famille des Hydrangeacées, section Cornidia , H. serratifolia est originaire du Chili et Argentine, H. peruviana de l’Amérique du sud (régions andines), mais aussi H. seemanii originaire du nord du Mexique et l’asiatique H. integrifolia.

 

Son feuillage persistant et coriace présente une jolie couleur vert sombre,  au revers plus clair  avec des feuilles opposées, lancéolées d’environ 12cm de long, mais pouvant aller jusqu’à 18cm de long et 7 cm de large. Elles sont légèrement denticulées sur les rameaux stériles, mais sur les rameaux porteurs  de fleurs, elles ont un contour lisse et sont de dimension plus modeste.  Les tiges se lignifient très vite pour former  rapidement une plante vigoureuse.

 

Les fleurs regroupées en ombelle se développent en extrémité de rameaux, et ont conservé la forme de leurs boutons floraux dite en pivoine, par analogie à la forme des boutons des Paeonias.  Les fleurs, lorsqu’elles sont encore fermées ont une couleur rose presque rouge, venue de leur parenté avec H. peruviana, mais n’ont pas conservé l’existence de fleurs stériles sur le pourtour de l’inflorescence.  A l’épanouissement, les fleurs apparaissent blanc-crème, les pétales tombant rapidement pour ne laisser que les 8 étamines et le pistil à 2 stigmates. 

 

Cet hybride est intéressant car il a la rusticité de H. serratifolia : -15°, alors que H. peruviana est fragile au froid, mais il a conservé une partie de la couleur éclatante de ce dernier et en novembre, c’est un joli spectacle avec ses gros boutons floraux « dodus »  et une floraison colorée à différents stades de l’épanouissement. L’inconvénient est le risque de gelées précoces qui abîment les fleurs épanouies, une exposition contre un mur bien orienté compense. Je le possède depuis plus de 10ans, et il a subi -8 sans aucun dommage, il en existe également un beau sujet dans le parc de Trégréhan en Cornwall.

 

                                                    photo A. Le Hérissé

                                    photo M. Le Hérissé

                                                     photo M. Le Hérissé

                                                    Tronc de la plante avec les racines aériennes et leurs cicatrices.

                                                photo M. Le Hérissé

                                       photo M. Le Hérissé

                                      Rameaux érigés, très vigoureux.

                             photo M. Le Hérissé

                      Bouton floral "en pivoine".

                                   photo M. Le Hérissé

                                  Différents stades de développement de l'inflorescence.

                                         photo M. Le Hérissé

                                          photo M. Le Hérissé

                                 photo M. Le Hérissé

                                             photo M. Le Hérissé

                                      Détail des fleurs épanouies, notez les pistils à 2 stigmates.