A la loupe : regard sur les stigmates !

 

Maryse Le Hérissé

Bull. 116 Oct. 18

 


Dans cet article, j’ai surtout voulu montrer la beauté et la diversité des formes du stigmate c’est-à-dire la partie visible du pistil quand on contemple une fleur. Pour simplifier, j’ai adopté un ordre alphabétique.

 

Chez une plante, le pistil est l’ensemble des organes reproducteurs  femelles, ils comprennent l’ovaire, le style et le stigmate.

 

Chez les plantes monoïques, certaines fleurs possèdent un pistil mais pas d’étamines, ce sont les fleurs femelles, seules les fleurs mâles sont pourvues d’étamines mais sont alors dépourvues de pistil. Par contre, les fleurs dioïques possèdent à la fois des étamines et un pistil, elles sont hermaphrodites.

 

Le pistil comprend à sa base l’ovaire qui renferme les ovules qui, une fois fécondés donneront les graines. Elles sont elles-mêmes protégées dans ce qui formera le fruit. La partie supérieure du pistil : le stigmate est soit directement relié à l’ovaire, soit par l’intermédiaire d’un ou de plusieurs styles alors soudés en leur base. C’est sur le stigmate que viennent germer les grains de pollen dont le tube pollinique pénètrera  jusqu’à l’ovule à l’intérieur de l’ovaire.

 

Certains stigmates sont situés directement au-dessus de l’ovaire ils sont dits sessiles, comme chez les Rosa, Fragaria.

 

Les autres qui possèdent un style, peuvent avoir juste un simple style comme chez le Cassia, mais

 

Quelques pistils ont des styles soudés (souvent 3) et  développent à l’extrémité un réceptacle charnu qui retiendra les grains de pollen, comme chez les Lilium, il y existe  aussi des pistils à  l’extrémité des styles libres comme chez certains bulbes : les Watsonia, les Crocosmia ou chez le célèbre Crocus sativus : le safran.  

 

Chez le genre Hydrangea, le nombre de stigmate varie de 2 à 5 selon les espèces.

 

La complexité va croissante chez quelques genres comme Clematis avec ses multiples stigmates à l’extrémité libre ou encore chez  les genres Fragaria (fraisier) ou Anemone dont le pistil sans style préfigure  déjà le fruit.

 

Sur les planches-photos qui suivent, j’ai tenté de réunir un nombre varié de formes que j’ai remarquées, il en manque certainement beaucoup. Mais rien ne vaut l’observation…